Actualités

1 semaine

ADEVA
Et maintenant l'atelier Zones humides et Inondations (Forum du 8 mars) ...Pour en savoir plus sur les zones humides :www.ofb.gouv.fr/les-zones-humides ... En savoir plusVoir moins
Voir sur facebook

1 semaine

ADEVA
Suite comptes rendus du Forum Inondations le 8 mars ... En savoir plusVoir moins
Voir sur facebook

1 semaine

ADEVA
Voir sur facebook

2 semaines

ADEVA
Bilan de l'atelier "Inondations & Dérèglement Climatique"(asso. C'est déjà ça) - Forum débat du 8 mars 2025Forum citoyen et scientifique - Vallée du Grand Morin Le 9 octobre 2024, la tempête Kirk a marqué un nouveau seuil dans l'intensité des phénomènes climatiques. Balayant une grande partie de la France, elle a déversé en 24 heures l'équivalent d’un mois de pluie, entraînant des crues soudaines et des inondations majeures. Dans plusieurs départements, les rafales de vent ont dépassé les 130 km/h, provoquant des dégâts considérables. Tandis que 34 départements étaient placés en vigilance orange, la climatologue Françoise Vimeux expliquait que cet épisode, issu des restes d’un ouragan tropical et exacerbé par le réchauffement climatique, illustre le nouveau type de tempêtes auxquelles nous devons nous préparer. Six mois plus tard, la mémoire de cette tempête reste vive dans la vallée du Grand Morin, et les interrogations qu’elle soulève sont plus pressantes que jamais. L’atelier "Inondations & Dérèglement Climatique", organisé dans le cadre du forum citoyen a rassemblé les habitants et la climatologue Agnès Ducharne autour d’un débat mouvant. L’objectif : questionner les causes des inondations, en comprendre les impacts et explorer ensemble des pistes d’action. Les échanges ont rapidement mis en évidence une réalité incontournable : les inondations ne sont pas une fatalité. Si elles résultent de phénomènes naturels, leur intensité et leur fréquence sont amplifiées par l’urbanisation excessive, la disparition de zones humides et l’imperméabilisation croissante des sols. Ces phénomènes ne peuvent être dissociés du dérèglement climatique, qui intensifie les épisodes extrêmes et bouleverse les équilibres hydrologiques. Un constat majeur s'est imposé : notre modèle économique, fondé sur une croissance illimitée, la surproduction et la surconsommation, est en contradiction avec les limites de notre planète. En cloisonnant les débats, nous nous empêchons d’interroger en profondeur ce système de société qui, par ses logiques mêmes, génère les crises écologiques et climatiques. Plutôt que d’investir dans une véritable prévention, nous dépensons des sommes considérables pour réparer les dégâts, avec un coût humain et matériel qui ne cesse de croître. L’atelier a également souligné l’importance d’une approche globale. L’artificialisation des sols ne peut être dissociée de l’agriculture industrielle, de l’étalement urbain et des modes de production et de consommation qui structurent notre société. La gestion de l’eau ne peut être pensée indépendamment des autres enjeux écologiques : tout est interconnecté, et ces interconnexions sont trop souvent ignorées dans les politiques publiques. Face à ces constats, plusieurs pistes d’action ont émergé. Restaurer les zones humides, reboiser, désimperméabiliser les sols : ces alternatives sont efficaces et essentielles, mais elles doivent s’inscrire dans une transformation culturelle plus large. Réaménager les territoires ne suffira pas si nous ne remettons pas en cause un modèle économique et social qui surexploite les ressources et aggrave les inégalités. Un message fort a traversé l’ensemble du débat : les citoyens ont plus de pouvoir qu’ils ne le pensent. Leur engagement est indispensable pour défendre un aménagement du territoire respectueux des équilibres naturels, interpeller les décideurs et exiger une transition écologique et démocratique. Agnès Ducharne a conclu les échanges en apportant un éclairage scientifique essentiel. Elle a confirmé que l’intensification des inondations est directement liée aux activités humaines et a souligné l’urgence d’une politique de prévention intégrée aux dynamiques naturelles du territoire. La science peut enclencher des alternatives, mais leur mise en œuvre dépend d’une volonté collective. Plus que jamais, c’est par l’action citoyenne, la coopération et une transformation profonde de nos modes de vie que nous pourrons construire un avenir plus résilient face auxdéfis climatiques. ... En savoir plusVoir moins
Voir sur facebook